La Société des Vétérinaires Suisses (SVS) rejette l’initiative sur l’élevage intensif, tout en estimant qu’il sera nécessaire d’accorder davantage d’attention au bien-être animal à l’avenir. Le contre-projet direct du Conseil fédéral constitue une proposition de compromis soutenue par les vétérinaires. Il ancrerait ainsi l’aspect du bien-être animal pour toutes les espèces dans la Constitution fédérale et renforcerait le bien-être animal dans la garde d’animaux de rente. La SVS trouve incompréhensible que la Commission de l’économie du Conseil national (CER-N) ait rejeté le contre-projet direct le 19 octobre dernier. La SVS estime pourtant que ce projet répond à une attente répandue dans la société d’améliorer le bien-être animal en général.
Aux yeux de la SVS, l’initiative sur l'élevage intensif va trop loin: elle limiterait en effet trop fortement la détention d’animaux de rente en Suisse. La garde de groupes d’animaux de plus grande taille n’est pas mauvaise en soi pour le bien-être animal, car elle induit souvent une professionnalisation, laquelle peut s’avérer bénéfique pour les animaux. Le contre-projet direct du Conseil fédéral constitue pour sa part un compromis justifié aux plans tant technique qu’éthique, permettant de développer plus avant les conditions générales menant à davantage de bien-être animal.
La SVS demande au Conseil national qu’il corrige la décision de la CER-N dans sa session d’hiver à venir et engage une amélioration du bien-être animal au sens du contre-projet proposé par le Conseil fédéral.
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