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Train d’ordonnances agricoles: la SVS déplore l’évolution actuelle de la politique agricole

Dans sa prise de position sur le train d’ordonnances agricoles, la SVS réclame un changement de cap en faveur de la santé animale et du bien-être animal, notamment dans les programmes d’élevage.

Le 23 janvier 2025, le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) a ouvert une procédure de consultation sur le train d’ordonnances agricoles 2025. Douze ordonnances sont concernées. Les modifications visent notamment à renforcer la production végétale et à axer la promotion de l’élevage vers davantage de durabilité. Par exemple, l’élevage de chevaux de sport ne devrait plus être soutenu financièrement (à l’exception de la race des Franches-Montagnes), car il ne contribue qu’indirectement à la production agricole et à la sécurité alimentaire. Les autorités avancent l’argument du grand nombre de chevaux enregistrés en tant qu’animaux de compagnie aux termes de la législation sur les médicaments, afin qu’ils puissent bénéficier d’une gamme élargie de médicaments vétérinaires. La SVS rejette cette modification.

Dans sa prise de position, la SVS déplore en outre l’évolution actuelle de la politique agricole. Depuis la suspension par le Parlement d’une grande partie de la PA22+, les efforts de promotion de la santé animale ont grandement perdu en priorité. La SVS demande donc à l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) de corriger ce changement d’orientation et de créer des incitations pour les détenteurs d’animaux. Dans ce contexte, la SVS soutient en particulier une priorisation plus élevée de la santé animale et du bien-être animal dans les programmes d’élevage.

Elle souligne par ailleurs que les services de vulgarisation comme Agridea, qui s’engagent en faveur d’une garde appropriée et de la santé animale, doivent disposer d’une base financière solide. L’OFAG doit organiser le financement de manière à ce que les services de conseil puissent planifier à long terme, et ainsi engager le personnel adéquat et déployer leurs effets. Les nouvelles dispositions devraient entrer en vigueur au 1er janvier 2026.