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La SVS se prononce sur la révision partielle de la loi sur les épidémies (LEp)

Cette révision partielle vise à mettre à profit les expériences tirées de la lutte contre le COVID-19 et à traiter les risques majeurs pour la santé publique, comme la résistance aux antibiotiques, la numérisation et la sécurité de l’approvisionnement.

Sur le fond, la SVS se prononce en faveur des modifications envisagées dans ce projet. Il est en revanche frappant de constater l’inégalité de répartition des responsabilités, des tâches et des charges entre les médecins et les vétérinaires dans le domaine de la lutte contre les résistances antibiotiques. Cela est à nouveau clairement mis en évidence dans ce projet de révision, où pour la médecine humaine, il est explicitement renoncé à une obligation généralisée de déclarer les prescriptions d’antibiotiques dans le secteur ambulatoire par analogie au système d’information sur les antibiotiques dans le secteur vétérinaire (SI ABV), cela en se basant sur le surcroit de travail que cela impliquerait pour les médecins.

La SVS souligne que la lutte contre les résistances en médecine humaine n'a pas sa place dans la loi sur les épidémies, mais elle exige des efforts plus intenses dans le domaine humain ou, du moins, pas d'extension unilatérale des mesures de lutte et des interdictions d'utilisation de substances antimicrobiennes au détriment des vétérinaires, ni d'extension supplémentaire de la saisie des données dans le SI ABV.

Cependant, la SVS soutient les autres nouveautés relavant de la loi sur les épidémies dans les domaines de la préparation, détection et du monitorage de maladies transmissibles, de l’encouragement de la vaccination, de l’approvisionnement en biens médicaux et dans le domaine des aides financière aux entreprises.