Depuis 2019, tous les antibiotiques remis à des animaux doivent être consignés dans une banque de données ad hoc. On pourra ainsi savoir précisément à l’avenir qui en utilise combien. Il n’en va pas de même de la médecine humaine, qui n’est toujours pas soumise à une obligation d’annonce.
La stratégie contre l’antibiorésistance (StAR) adoptée en 2015 par le Conseil fédéral se base sur une approche One-Health. La médecine humaine, la médecine vétérinaire et l’agriculture y sont partie prenante chacune au même titre et responsables du maintien de l’efficacité des antibiotiques. La Société des Vétérinaires Suisses (SVS) soutient cette approche dans la lutte contre les résistances aux antibiotiques. Les vétérinaires demandent donc dans ce but l’introduction d’une banque de données similaire, servant à consigner l’utilisation des antibiotiques chez l’être humain.