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Vétérinaire, une profession aux perspectives multiples

Diriger son propre cabinet, vérifier le respect de la protection des animaux ou développer de nouveaux tests de laboratoire: les futurs vétérinaires voient de nombreuses possibilités professionnelles s’offrir à eux. Les spécialisations et l’avenue de nouveaux domaines spécifiques garantissent une palette de possibilités de carrière toujours plus large.

Aujourd’hui, les personnes qui terminent les études de médecine vétérinaire voient de nombreuses portes s’ouvrir sur leur avenir professionnel. Il y a le diagnosticien au laboratoire, qui examine des échantillons quant à la présence d’indices d’épidémies animales et développe des tests pour déceler des germes pathogènes. Il y a aussi la spécialiste en animaux exotiques, en route dans différents cabinets ou cliniques, où elle soigne des reptiles et des oiseaux. Ou encore le vétérinaire dans le service public, qui surveille la santé animale et vérifie le respect de la protection des animaux sur le territoire de son canton.

Les champs d’activité en-dehors des cabinets s’élargissent en médecine vétérinaire. Un tiers environ des vétérinaires ne travaille actuellement pas dans un cabinet, mais par exemple dans un laboratoire, dans l’enseignement ou dans l’administration. Les carrières dans la recherche, dans l’industrie ou dans le service public offrent aussi des alternatives professionnelles intéressantes.

Les formations postgrades gagnent de plus en plus en importance, aussi bien dans le travail en cabinet que dans d’autres secteurs. On peut se spécialiser sur une espèce ou dans un domaine comme la chirurgie, la médecine interne, la radiologie, l’ophtalmologie, la pathologie ou encore la parasitologie. Des nouveaux champs professionnels comme la médecine complémentaire ou la médecine comportementale s’ouvrent aussi aux vétérinaires, offrant de nouvelles perspectives. Celui qui souhaite diriger un cabinet ou un laboratoire devra en acquérir des connaissances dans les questions économiques ou de gestion du personnel.

La diversité de la profession n’est pas totalement étrangère à la forte demande: chaque année, plus de 400 candidates et candidats s’inscrivent au test d’aptitude, qui règle l’admission aux études de médecine vétérinaire. Parmi eux, 150 pourront débuter les études à la faculté Vetsuisse de Berne ou de Zurich. Pour le millésime en cours, 121 étudiantes et étudiants viennent de passer leur examen fédéral avec succès et sont désormais autorisés à exercer la profession de vétérinaire.

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