Search open

Du cabinet individuel au cabinet communautaire

En Suisse, les vétérinaires travaillent de plus en plus dans des cabinets communautaires. Aujourd’hui, le type de cabinet le plus couramment rencontré est celui pour animaux de compagnie. Les champs de travail en-dehors des cabinets prennent également de l’ampleur et la proportion de femmes progresse régulièrement. La profession de vétérinaire est actuellement en profonde mutation. Lors des Journées suisses des vétérinaires 2016 à Lausanne, on a présenté et discuté des formes de cabinets actuelles.

Le vétérinaire typique d’antan était un entrepreneur individuel et s’occupait le plus souvent de chevaux, de bovins et de porcs. Aujourd’hui, les vétérinaires travaillent de plus en plus dans des cabinets communautaires et traitent de manière croissante des petits animaux et des animaux de compagnie. Lors des Journées suisses des vétérinaires à Lausanne, la Société des Vétérinaires Suisses (SVS) a présenté la manière dont les cabinets vétérinaires sont organisés de nos jours: plusieurs détenteurs de cabinets se regroupent par exemple en grands cabinets mixtes et admettent aussi bien des animaux de rente que des petits animaux ou des chevaux. Les cliniques privées pour petits animaux se spécialisent quant à elles dans les interventions chirurgicales. Enfin, certains cabinets vétérinaires proposent de l’acupuncture ou de l’homéopathie, ou sont actifs dans la médecine comportementale.

La SVS a examiné plus en détail la situation professionnelle des vétérinaires et constaté que la majeure partie d’entre eux collaborent aujourd’hui au sein d’une entreprise qui compte trois à dix collaborateurs ou plus. Seul un quart des vétérinaires interrogés étaient encore actifs dans une petite structure comptant un à deux collaborateurs. Le type de cabinet le plus courant à l’heure actuelle est le cabinet pour petits animaux, qui fait 45 pour cent de tous les cabinets. Trente-sept pour cent des vétérinaires actifs en pratique travaillent pour leur part dans un cabinet mixte, qui traite par conséquent aussi bien des petits animaux que des animaux de rente. Suivent à une certaine distance en troisième position les cabinets pour animaux de rente avec neuf pour cent. Les possibilités professionnelles offertes en-dehors des cabinets sont également variées. Un tiers environ des vétérinaires ne travaille pas dans un cabinet, mais par exemple dans un laboratoire, dans l’enseignement ou dans l’administration.

Outre les formes de cabinets, le paysage vétérinaire a aussi profondément changé, vu que la proportion de femmes dépasse aujourd’hui les 50 pour cent. Avec une part de plus de 80 pour cent, celles-ci sont particulièrement représentées dans les postes de vétérinaires assistantes, soit au cours des 5 premières années de leur carrière. Le nombre d’étudiantes en médecine vétérinaire étant également très élevé à l’heure actuelle, il faut s’attendre à ce que la part de femmes continue de progresser à l’avenir. Cela pourrait à son tour avoir des répercussions sur les formes de cabinets, par exemple avec une demande accrue pour du travail à temps partiel.

Journées suisses des vétérinaires 2016 à Lausanne
Quelque 650 participants participent aux Journées suisses des vétérinaires 2016, qui se déroulent du 11 au 13 mai au SwissTech Convention Center de l’EPFL. La manifestation, qui se tient une fois l’an, rassemble sous un même toit toutes les spécialisations de la médecine vétérinaire. L’accent est porté sur les exposés scientifiques traitant de thèmes relatifs à la médecine vétérinaire. La manifestation est organisée par l’Association journées suisses des vétérinaires (AJSV). La SVS présente ses thèmes lors de deux journées, en parallèle à des exposés scientifiques: il s’agit notamment des formes de cabinets modernes et de la problématique actuelle de l’approvisionnement en urgence.

Informations complémentaires:

Service médias SVS, tél. 031 307 35 37, media(at)gstsvs.ch