La situation actuelle de manque de prestations vétérinaires, en particulier dans le secteur des animaux de rente, est comparable dans les pays voisins que sont l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse (DACH). C'est dans les régions périphériques qu'il est de plus en plus difficile de pourvoir des postes dans ce secteur. La génération des «combattants solitaires» disparaît. Les postes à temps partiel et le temps de travail réglementé sont plébiscités. Davantage de jeunes vétérinaires, hommes et femmes, sont donc nécessaires pour garantir l’approvisionnement en soins vétérinaires sur l'ensemble du territoire.

Près de 130 vétérinaires ainsi que des invités du monde de la politique, de l'économie et de la formation ont participé à ce débat organisé à Vienne par l'ÖTK. Le président de la SVS, Olivier Glardon, a présenté la situation actuelle en Suisse et discuté des solutions possibles avec les autres représentantes et représentants nationaux. Un soutien financier des pouvoirs publics, une augmentation du nombre de places d'études et des modèles de travail novateurs pourraient contribuer à garantir, à l'avenir également, un approvisionnement en soins vétérinaires sur tout le territoire. Les discussions se poursuivront lors d'une rencontre dite DACH en octobre à Berne.

La SVS a reconnu les défis à relever : dans le cadre du projet «Soins vétérinaires dans les régions périphériques», elle élabore des mesures dans six projets partiels afin d'améliorer la situation dans ces régions. Le projet «Famille & pratique vétérinaire» se concentre en outre sur les défis lancés aux employeuses et employeurs ainsi que sur les questions liées à la conciliation de la vie familiale et professionnelle.