Lorsque Wolfgang Zenker s’occupe d’une plainte, il contacte les personnes concernées: «Je le fais généralement par téléphone, car parler c’est beaucoup beaucoup mieux qu’écrire.» Il consigne ensuite le problème de la manière la plus objective possible dans un rapport et en discute avec les autres membres de l’instance régionale. Il tente ensuite de trouver une solution, soit en s’asseyant avec le propriétaire de l’animal et le vétérinaire autour d’une table, soit en essayant de convaincre le vétérinaire de faire des concessions. «Il est très rare que nous ne trouvions pas d’accord entre les deux parties», explique Wolfgang Zenker. Mais cela peut arriver. Lorsque les parties ne se mettent pas d’accord, Wolfgang n’a aucun pouvoir ni de décision ni de contrainte: «En tant qu’instance de médiation, nous n’assumons qu’une fonction d’intermédiaire.»
En février 2023, la Société des Vétérinaires Suisses (SVS) lançait la ligne téléphonique d’urgence gratuite «SOS for Vets». Durant la première année, 13 personnes ont appelé le numéro 0800 073 535. L’éventail de leurs préoccupations était très large: deux personnes présentaient des idées suicidaires. D’autres parlaient de burnout. Certains avaient des questions sur les conditions d’emploi, d’autres du mal à gérer la pression qu’ils ressentaient sur leur lieu de travail ou souhaitaient parler des problèmes en rapport avec l’euthanasie des animaux. D’autres encore avaient du mal à travailler sereinement après avoir commis une erreur. Les conflits avec la clientèle et les employeurs ont également été abordés. Deux personnes ont en outre fait des signalements de danger concernant des tiers.
Dans le cadre des 11èmes Journées suisses des vétérinaires, la Société des Vétérinaires Suisses (SVS) propose à nouveau un programme stimulant, s’intéressant à des questions actuelles du quotidien professionnel.
