Search open

Révision de la législation sur la protection des animaux: la SVS soutient l’interdiction d’importer les chiots âgés de moins de 15 semaines

En collaboration avec les sections spécialisées et la Commission bien-être animal, la SVS a élaboré une prise de position concernant la modification de diverses ordonnances dans le domaine de la protection des animaux.

L’introduction d’une interdiction d’importer des chiots de moins de 15 semaines se situait au cœur de la révision. Le projet portait également sur la limitation de l’élevage d’animaux à des fins expérimentales, l’introduction de diverses interdictions (par exemple l’épointage du bec chez la volaille domestique ou l’accourcissement de la queue chez les agneaux), la nouvelle réglementation sur l’homogénéisation des embryons chez la volaille domestique de même que diverses mesures visant à améliorer la formation dans le domaine de la protection des animaux. La prise de position de la SVS comprend notamment les points suivants:

  • La SVS est en principe favorable à l’interdiction d’importer des chiots de moins de 15 semaines, mais fait remarquer que cela risque de faire perdre aux futurs détenteurs leur influence sur la phase importante d’imprégnation des jeunes animaux. Du point de vue de la SVS, l’accent devrait être mis sur les chiens issus de croisements et les chiens importés provenant d’élevages de multiplication. Il convient donc de faire preuve d’une saine mesure lors de l’application de l’interdiction d’importer. Le commerce illégal de chiots devrait être combattu avant tout par une meilleure vérification de l’élevage et par des contrôles plus fréquents et plus stricts aux frontières.
  • La SVS demande que l’accourcissement de la queue des agneaux reste possible avec une analgésie adéquate et en cas d’indication médicale correspondante. Pendant la période de transition vers l’interdiction, des mesures appropriées doivent être prises pour garantir le bien-être animal.
  • La SVS craint que l’interdiction de rogner les doigts ou les ergots chez les poussins d’un jour élevés comme coqs reproducteurs n’entraîne une diminution du bien-être des poules. Tant qu’il n’y aura pas de meilleures solutions pour protéger les poules reproductrices contre les blessures causées par les coqs reproducteurs lors de la saillie, le raccourcissement des phalanges doit rester possible. La SVS est favorable à l’évolution vers des coqs dont les doigts et les ergots ne sont pas coupés, mais demande que cela se fasse dans le cadre d’une phase de transition de 10 ans. Une interdiction immédiate et totale réduirait le bien-être des animaux à court terme.
  • La SVS s’oppose à l’amputation des doigts pour le marquage des souris (même si elle est combinée à un génotypage), car il existe suffisamment de possibilités de marquage conformes à la protection des animaux.